Le grand livre des casseroles : ce que les politiques aimeraient qu'on oublie

Une casserole, c'est un ustensile de cuisine inoffensif. Mais lorsqu'elle est accrochée à l'arrière d'une voiture, elle enquiquine tout le monde : le conducteur, les passagers et le voisinage. Bling-bling ! Blang-blang ! On n'entend plus qu'elle.

Le « casse-toi, pov' con ! » du Président est une casserole, tout comme la « bravitude » de Ségolène Royal, la Rolex de Séguéla ou les lapsus de Rachida Dati. S'y ajoutent les postures malheureuses (Bernard Kouchner et son sac de riz) et les interventions mal préparées (Roselyne Bachelot et sa recette anticanicule : se garer à l'ombre !).

Une casserole peut venir d'un passé embarrassant (l'écolo Nicolas Hulot autrefois sponsorisé par Rhône-Poulenc, multinationale de la chimie), ou d'une rumeur (l'alcoolisme supposé de Borloo), voire d'une seule bourde qui dézingue toute une carrière (le ministre Olivier Stirn qui avait payé des figurants pour ses meetings).

Et puis il y a les champions de la casserole, les grosses marmites, les batteries de cuisine comme celles de Jacques Chirac, Charles Pasqua, Jean-Marie Le Pen ou Dominique Strauss-Kahn...

Ouvrez ce Grand Livre des casseroles à n'importe quelle page : il y a toujours matière à rire, ou à se désoler (sauf si on est du camp d'en face, auquel cas ça devient très drôle).