Frais de port offerts dès 30 € d’achat (France Métropolitaine)

Frais de port offerts dès 30 € d’achat (France Métropolitaine)
Votre panier est vide
Le mémorial de Peter Eisenman à Berlin
La dimension artistique du mémorial de Peter Eisenman a été peu considérée. À la croisée de l'architecture et de la sculpture, il convient d'étudier sa dimension urbaine et de relever son identité comme monument in situ. Les réflexions du philosophe Derrida sur le déconstructivisme architectural, notamment de Libeskind, sont capitales.
Comme le dit Habermas, son défenseur majeur, le monument s'adresse aux descendants allemands des bourreaux. Notre essai propose une lecture adornienne du mémorial qui dépend de l'art abstrait et de sa métexis aux ténèbres.
Le mutisme du mémorial implique une réflexion sur les questions de l'infigurable et de l'ineffable concernant la Shoah. Si le sens de l'oeuvre semble être absent, cela peut s'expliquer par la déclaration de Ruth Klüger, selon laquelle l'extermination des Juifs par les nazis est un non-sens absolu. Le monument invite à ouvrir le champ de la mémoire et contient un avertissement : l'autodestruction de l'espèce humaine.
Auteur : Valentin, Eric (1953-2022 ; docteur en histoire de l'art)
Date de parution : 03/06/2021
Éditeur : L'Harmattan
Collection : Ouverture philosophique
Classification : Architecture, urbanisme
(France Métropolitaine)
07400 Le Teil (Ardèche)
Carte bancaire
06 70 63 29 00
check_circle
check_circle