La couleur des ténèbres

« (...) Parfois, je sentais des bulles traverser mon sacrum, d'autres fois, du feu monter dans ma colonne ou des mouvements ondulatoires dans mes organes ou dans mes muscles.

Un jour, alors que je venais de franchir le péage de l'autoroute, je vis des fumées noires s'échapper des barrières de sécurité sur plusieurs kilomètres alors que, manifestement, il n'y avait aucune source émettrice. Une autre fois, allongée dans mon lit sur le côté droit, je fus prise d'affreuses nausées qui disparurent instantanément lorsque je me retournais à gauche, faisant place à des points lumineux couleur argent et bleu indigo qui dansaient dans mes yeux. »

Une nuit de décembre 2002, durant un profond sommeil, une porte, jusque-là bien scellée, s'ouvre et laisse surgir une créature terrifiante qui entraîne l'auteur, psychologue clinicienne, dans les méandres de son inconscient. Cette terrible expérience durera une vingtaine d'années et la mènera, un peu plus intensément chaque nuit, vers les limbes de sa psyché jusqu'à ce qu'elle en comprenne sa véritable essence.

C'est par sa rencontre avec les travaux de Carl Gustav Jung puis ceux du psychiatre Stanislav Grof que l'auteur ouvrira un champ de réflexions sur la nature de la souffrance humaine par la psychologie et la psychiatrie.

Ce récit de vie met au jour le lien entre ésotérisme, spiritualité et psychologie des profondeurs. Il présente l'aspect sombre de l'expérience spirituelle, celle des ténèbres que fuit chaque être humain car le risque est de s'y perdre et de devenir fou.Pour autant, cette voie de découverte de soi peut aussi être une fabuleuse voie initiatique que l'esprit peut emprunter pour se trouver et enfin guérir. Cet ouvrage démontre que tout est une affaire de conscience et de positionnement.