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D'où vient que, jusqu'à très tard dans le XXe siècle, la peinture ait été jugée communément supérieure à la sculpture ? De la Renaissance italienne, qui posa la supériorité de la vue sur le toucher, du travail du peintre, imitant la superficie par les lignes et les couleurs, sur celui du sculpteur, qui ne rend l'épaisseur que par des masses et des volumes ? Non pas, démontre Jacqueline Lichtenstein.
Suite aux bouleversements de la physique nouvelle, une autre hiérarchie des arts se met en place dans la France des XVIIe et XVIIIe siècles. Préoccupée désormais par les effets sur le spectateur, l'esthétique nouvelle, sous l'impulsion de De Piles, oppose en une polarité inédite la sculpture, le toucher, le dessin et les Anciens d'une part, la peinture, la vue, le coloris et les Modernes de l'autre. Cette véritable topique structurera durablement le discours critique, de Diderot à Zola, de Baudelaire et Huysmans à nombre de contemporains.
Aujourd'hui, le rapport entre la sculpture et la peinture s'est émancipé de toute hiérarchie. Pour mesurer ce bouleversement, il faut revenir à la généalogie et à l'histoire critique d'une vision des arts étonnamment durable.
Auteur : Lichtenstein, Jacqueline (1947-2019)
Date de parution : 04/09/2003
Éditeur : Gallimard
Collection : NRF Essais
Classification : Arts généralités
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