Les balançoires par-dessus les branches

Les balançoires par-dessus les branches

Singulier livre que celui d'une anthropologue qui prend sa drôle d'enfance comme objet, non d'une étude, mais d'un récit au plus près de ses émotions. Corinne Cauvin livre un texte imprévisible, fugué, fracturé, qui, sur le fond des Trente Glorieuses, mêle les accidents minuscules aux fulgurances, les joies enfantines aux instants de panique ou d'effroi. Souveraine, aussi majestueuse que tendre, la figure de la grand-mère en éclaire le chemin. Et l'écriture devient retournement de la vie souffrante en lumière.