La démence sénile, la maladie d’Alzheimer : points de vue anthroposophiques

La démence sénile

La maladie d'Alzheimer

La démence sénile, plus communément connue sous le nom de « maladie d'Alzheimer », sous ses nombreuses formes, se répand de plus en plus en Europe. Qui ne connaît pas, parmi ses proches et amis, une personne atteinte de cette maladie, parfois dès 30-40 ans ? Cette maladie qui se manifeste d'abord par des troubles de la mémoire touche aussi bien des êtres qui ont eu une activité cérébrale intense que des personnes simples et qui ne se sont jamais « pris la tête ». On peut à son propos parler d'épidémie, tant elle a pris des proportions importantes.

La maladie d'Alzheimer pose une énigme à la science conventionnelle qui ne sait ni l'expliquer ni la traiter. On peut tout au plus retarder certains symptômes, et prescrire certains médicaments aux effets secondaires parfois problématiques, ou inefficaces, mais pas la soigner ni arrêter la dégradation qu'elle cause.

Judith von Halle propose une explication en ayant recours aux données de compréhension anthroposophiques. Elle étudie tout d'abord avec précision le phénomène de la mémoire et son évolution au cours de la vie. Elle fait apparaître que ce n'est pas le cerveau qui est malade et entraîne la maladie, mais l'évolution de la personne tout entière - qu'elle décrit en détail - qui provoque la dégénérescence du cerveau et l'apparition progressive de cette maladie.

Dans un dernier chapitre, elle expose quelles mesures peuvent aider le malade et ce dont doivent tenir compte les personnes chargées de l'entourer et de le soigner.

C'est un grand message d'espoir qu'elle nous adresse en nous permettant de comprendre la maladie et d'aider le malade et son entourage dans cette épreuve.