• Nouveau
Géricault : Le radeau de la Méduse : le sublime et son double
search

Géricault : Le radeau de la Méduse : le sublime et son double

Thélot, Jérôme (1956-....)
« Aucun peintre sans exception, depuis Michel-Ange, n'avait été appelé à sentir et à rendre le genre terrible d'une manière plus puissante que feu Géricault. » C'est ainsi que le comte de For... lire la suite
  • 10,20 €

Quantité

Vous êtes professionnels, vous souhaitez bénéficier de tarifs qui vous sont réservés ?
connecter vous ou créer vous un compte

Vous êtes professionnels, vous souhaitez bénéficier de tarifs qui vous sont réservés ? Connectez-vous ou créez vous un compte

« Aucun peintre sans exception, depuis Michel-Ange, n'avait été appelé à sentir et à rendre le genre terrible d'une manière plus puissante que feu Géricault. » C'est ainsi que le comte de Forbin défendait en 1824 Le Radeau de la Méduse, dont plusieurs malentendus avaient marqué la réception. Aucun peintre depuis Michel-Ange n'avait réinventé avec tant d'audace les exigences d'un art sublime, donnant à la peinture française son tableau le plus célèbre, au romantisme son chef-d'oeuvre, et à la modernité son premier mythe de la catastrophe. Mais dans Le Radeau de la Méduse Géricault fournit de l'expérience du sublime une version si différente de toutes celles qui l'ont précédée, qu'il n'y a pas un concept dans la théorie esthétique pour la décrire adéquatement. Les souffrances que Géricault a peintes n'attestent aucun arrière-monde, pourtant leur déréliction n'empêche pas que sa peinture y trouve un absolu. Le Radeau de la Méduse participe d'un lieu que nous avons en nous - d'un lieu commun - dans lequel il nous est possible de nous rencontrer. « Nous sommes, disait Victor Hugo, sur le radeau de la Méduse. Et la nuit tombe. »

9782845781559
100000 Produits

Auteur : Thélot, Jérôme (1956-....)

Date de parution : 02/05/2013

Éditeur : Manucius

Collection : Ecrits sur l'art

Classification : Peinture, gravure