Ce que les sculptures ont à dire : Daniel Marcot

La Politique, comme le Carrousel, tourne en rond. Tous les deux réussissent le paradoxe d'allier le mouvement et l'immobilité. Tous les deux donnent souvent envie de vomir. Un seul des deux parvient malgré tout à nous faire rêver, les enfants ne s'y trompent pas.

Dame au corps beau, sur une branche perchée, Tenait dans sa bouche un hommage.

« Bande de veinards de ce sucre lécher ! », Lui crie à peu près l'enfant sage : « Hé ! Bonjour, Dame au corps grav' beau. »
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(Extrait de Poliniquement correct)

Pierre Garzón raconte des histoires. Depuis toujours ou presque. Il connaît bien la sculpture de Daniel Marcot. Il a grandi avec plusieurs d'entre-elles. Imprégné depuis l'enfance de ces créatures et de l'amitié de l'artiste, il raconte sa version de ses entretiens avec Daniel.

Pierre retient de ces conciliabules une essence de la vision du monde de Daniel Marcot qu'il infuse dans de rocambolesques histoires où la fiction semble la plus forte mais c'est bien le réel qui l'emporte.