Anaïs nue

"Elle était là, tout bonnement, traversant toute nue le salon pour aller prendre un yaourt dans le frigo et nous invitant d'un sourire, Vincent, Jérôme et moi, à ne pas interrompre pour si peu notre conversation. Nous ne savions pas d'où elle venait ni si elle avait des parents qui s'inquiétaient d'elle. Mais elle n'avait que dix-sept ans et une gamine de cet âge au milieu de trois garçons tout à fait majeurs, ça peut apporter de gros ennuis."

Romancier du désir et de ses violences silencieuses, Pascal Lainé ajoute, aux côtés de "La dentellière" (Goncourt 1974), une nouvelle figure de jeune femme. Peut-être la plus tendre et la plus énigmatique.

"(...) Pascal Lainé a su réinventer une figure d'ange perdu qui nous émeut, nous intrigue et ajoute au secret de cette œuvre singulière."

Jérôme Garcin - "Le Nouvel Observateur"