L'inchaste et le sacré : avoir cru une enfance heureuse

L'inchaste et le sacré

L'auteur a choisi le néologisme « inchaste » pour désigner l'absence de retenue donc de chasteté, de la dérive incontrôlée de la pulsion sexuelle lorsqu'il s'agit d'inceste. D'autre part sensible à l'image biblique du patriarche Abraham prêt à sacrifier son fils, elle considère l'inceste comme un sacrifice meurtrier de l'allant de l'enfant, de l'adolescent vers son avenir d'être humain adulte.

La main du patriarche est arrêtée, plutôt parce qu'il a réfléchi que par l'intervention d'un dieu quelconque ! Il a compris que le sacrifice de l'enfant est interdit. Combien ont du mal à l'entendre ou ayant entendu l'interdit de l'inceste le violent et volent l'intégrité de la personne de l'enfant et son devenir.

En dehors de toute croyance religieuse il n'est pas incompréhensible de penser l'inceste comme un sacrilège dans la mesure où il porte atteinte au sens du sacré que nous portons : cet élan qui nous pousse et nous élève vers le bien, le juste, le beau.