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L'avènement d'un droit à mourir est présenté comme une nouvelle étape du progrès social, accordant à chacun une ultime liberté. En réalité, la décision de mourir de manière anticipée relève tout autant d'une appréciation personnelle que du consensus social sur ce que doit être une «bonne mort».
Si le droit à mourir venait à être légalisé, qui pourrait résister à la formidable pression «charitable» qui s'exercerait sur tout un chacun parvenu aux frontières de la vie ? À qui le droit à mourir apporterait-il un soulagement ? Aux patients ? Ou bien aux familles, aux proches... aux personnels de soin ? La crainte d'être une charge pour les siens explique souvent les demandes d'euthanasie.
Enfin, et surtout, les plus démunis, les plus vulnérables d'entre nous, vivent moins longtemps et en moins bonne santé. Déjà victimes d'inégalités sociales en termes de santé, d'espérance de vie et de durée de vie sans incapacités, ils seraient exposés à l'ultime injustice d'une fin prématurée imposée par la dégradation de leur état de santé.
Auteur : Holcman, Robert
Date de parution : 09/09/2015
Éditeur : Dunod
Collection : Santé Social
Classification : Philosophie, éthique
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