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La gauche sociale-démocrate avait promu après guerre un modèle souvent réussi d'équilibre entre les forces sociales, entre l'État et le marché. Elle s'est trouvée confrontée au début des années 1980 à l'offensive néolibérale principalement anglo-saxonne. Mais au lieu de construire une riposte coordonnée, elle a préféré libérer les structures économiques (déréglementation, privatisations, abandon des contrôles, etc.), ses choix pour la libéralisation financière et pour une Europe plus néolibérale que sociale l'ayant conduit à accepter de devenir la vassale du marché.
Cette mutation politique de la gauche sociale-démocrate, en France et en Europe, a fait refluer le social et le politique, ses deux priorités traditionnelles, au profit de la rentabilité du capital et de l'« excellence » des territoires. Un piège dans lequel elle est tombée, tout en étant... consentante.
Après s'être muée en un « social-libéralisme » toujours soucieux de maintenir l'État social, la composante libérale de la gauche de gouvernement a fini par l'emporter, dans le sillage de l'affaiblissement du monde du travail et de la crise des finances publiques résultant de la crise financière de 2008.
Aujourd'hui, son ralliement au capitalisme financiarisé met en cause la social-démocratie elle-même et provoque sa rupture avec les milieux populaires. Pour combien de temps ?
Auteur : Cabannes, Michel (1946-....)
Date de parution : 15/05/2015
Éditeur : le Bord de l'eau
Collection : L'économie encastrée
Classification : Politique
(France Métropolitaine)
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