Mémoires : les plus belles années de ma vie

Mémoires

Les plus belles années de ma vie

« Quand Chantal Kanyimbo m'a proposé de préfacer ses Mémoires, j'ai accepté sans hésiter (...). Dans son parcours professionnel exceptionnel, de journaliste politique, Chantal a reçu de nombreuses marques de reconnaissance des gouvernements et organisations.

Elle a été honorée de la médaille de mérite civique de l'Ordre des Léopards par la Chancellerie Nationale des Ordres Nationaux de la République Démocratique du Congo en 2006, de la médaille de Chevalier des Arts et des Lettres de la République française en 2016 et de la médaille de Chevalier des Arts et des Lettres de la Francophonie en 2017. Elle a reçu la statuette « Muasi ya Nsomi ». Et elle a été honorée par la première édition de « Mwana Mboka » à Kinshasa.

La success story de Chantal Kanyimbo se décline en trois instances. Au niveau individuel, elle a réalisé son rêve d'enfance et elle est devenue une star de la télévision publique congolaise ; ce qui lui a valu l'appellation de « Anne Sinclair » de Télé Zaïre, en comparaison avec la présentatrice de la célèbre émission française 7/7 de la chaîne de télévision TF1. Au niveau de son entreprise, Ozrt/Rtnc, elle a contribué à promouvoir l'expression des opinions pluralistes après la CNS. Au niveau de son secteur de l'information, elle s'est engagée dans la lutte pour la refondation de la presse congolaise, combat qu'elle continue sous d'autres formes dans le cadre de la régulation au CSAC.

Dans un pays où les convictions d'hier ne guident pas l'action d'aujourd'hui, rien n'est gagné de façon définitive. C'est à raison que les combats de Chantal inspirent les générations des jeunes filles ou des jeunes tout court pour se fixer des objectifs individuels contribuant à changer la société.

Dans ce cheminement, le ressort, c'est le rêve d'enfance, la détermination, la motivation. Pour reprendre ses propres termes, la motivation c'est ce qui « vous pousse à aller de l'avant, à pousser plus loin vos limites » ».

Extrait de la préface de S. Ilunga Ilunkamba